Explications avec Isabelle Giraud, directrice générale.
Comment avez-vous procédé pour sortir du cadre de référence de la mutuelle ?
La veille du hackathon, nous avons participé à une conférence sur le thème : Comment vivrons-nous en 2050 ? Il s’agissait de créer les conditions de l’innovation et d’éclairer les participants sur les scénarios ou les combinaisons de scénarios vers lesquels tendent nos organisations sociales. Et dès le lendemain, les animateurs nous ont immergés dans 4 scénarios possibles pour l’avenir. Des scénarios pas forcément souhaitables et en phase avec nos affinités. Là encore, l’idée était de nous sortir de notre cadre de référence et de notre zone de confort. Cela nous a permis de générer des idées très riches que nous n’aurions sans doute pas produites dans le cadre d’une approche plus traditionnelle.
Vous avez également travaillé sur la valeur ajoutée de Mutualia ?
Oui. L’approche était centrée usagers et métiers. Lors d’ateliers, nous avons donc travaillé sur les nouveaux services créateurs de valeur pour la mutuelle et ses adhérents, sur l’expérience client et les opportunités offertes par le numérique, ou encore sur notre raison d’être. Trente idées ont émergé de cette journée et ont été, pour certaines, intégrées au plan stratégique des 5 ans à venir. Actuellement, nous testons un nouveau produit et un nouveau service auprès d’un échantillon de clients avant leur déploiement.
Et cette idée de faire participer des personnes extérieures à votre univers ?
C’est une vraie richesse. Cela nous évite de nous mettre de limites liées à notre histoire ou à nos références mutualistes. Ces participants questionnent nos choix et les barrières qu’on se met naturellement. Ça stimule la créativité et l’innovation et ça permet d’inventer des solutions là ou d’autres résolvent des problèmes !
Contact : Roselyne Le Bouter | 06 29 79 30 63 | r.lebouter@cnam-paysdelaloire.fr